Entre Temps, décembre 2022. Eric Baratay, Beauté animale.

Pour prolonger son histoire du zoo, Éric Baratay nous donne à lire une "histoire du zoo du côté des bêtes".

Faire l’histoire du zoo, ce n’est pas uniquement retracer la transformation des animaux sauvages en objets de fascination, de conquête ou de pitié, passivement offerts aux regards des humains qui les emprisonnent, c’est aussi adopter le point de vue de l’animal en cage, et découvrir que lui-même a une histoire.

C’est cette histoire que propose Éric Baratay, spécialiste des relations hommes-animaux à travers le temps, dans ce nouvel épisode de Faire l’histoire.

Pour prolonger cette histoire, Éric Baratay publie, sur Entre-Temps, la reprise d’un texte initialement publié dans le catalogue de l’exposition Beauté animale (RMN, 2012) et intitulé « Belles captives, une histoire des zoos du côté des bêtes » (p. 169-209).

L’histoire des zoos du côté des bêtes

À partir des premiers portugais longeant peu à peu l’Afrique, les explorateurs ramènent non seulement des biens et des humains mais aussi des bêtes comme preuves de leurs découvertes,  présents pour leurs souverains ou marchandises. Ces animaux inconnus, extraordinaires suscitent la passion de la collection parmi la grande aristocratie, qui multiplie ses ménageries, et la soif de voir dans le reste de la population qui se précipite au passage des montreurs. Au XIXe siècle, les jardins zoologiques et les cirques remplacent les ménageries princières et les petits montreurs. Leur essaimage partout en Europe renforce la passion des bêtes étranges, des belles captives. Mais qui sont-elles ? Quelle est leur vie ? Des peintres, aux intuitions prémonitoires, ont suggéré ce questionnement dès les débuts du xxe siècle tandis qu’émergeaient des interrogations sur la légitimité des zoos. Ainsi, Max Slevogt et Otto Dill ont installé leur public au fond des cages, le faisant devenir bête parmi les bêtes, lui instillant un malaise qui l’incitait à s’interroger sur ces vies, à prendre leur point de vue. Cette perspective a rarement été adoptée par ceux qui ont étudié les zoos alors qu’il y a beaucoup à voir en renversant le regard, en se plaçant du côté des bêtes.

Rescapées

Ces belles captives sont d’abord les rescapées de terribles périples les ayant emmenées, toujours plus nombreuses, en Occident à partir des grandes découvertes, puis sur tous les continents avec la diffusion mondiale des zoos au xxe siècle. Cela commence par leur capture dans leur milieu, alors qu’elles sont très jeunes pour qu’elles aient plus de chances de s’adapter. Leurs parents, voire leurs groupes prêts à les défendre sont abattus ; ainsi, dans le Congo belge des années 1940-1950, chaque gorille de l’Est attrapé voit un ou deux adultes, en moyenne, être tués autour de lui. Les prises elles-mêmes subissent une forte mortalité en raison de leurs blessures provoquées par les pièges et de leur violent stress à la capture, avec le choc de l’arrachement et du passage à l’inconnu. Au xxe siècle, des capteurs repentis ont estimé ces pertes à 15-30 % en général, mais elles pouvaient être bien plus fortes, par exemple 80 % pour les gibbons du Laos.

Les survivantes affrontent ensuite le transfert sur les côtes, dans des conditions très précaires jusqu’à l’usage des automobiles, comme ce fut le cas pour cet hippopotame attrapé à la fin du xixe siècle par Carl Hagenbeck – le plus important capteur et marchand de l’histoire – puis emballé dans un brancard porté par deux dromadaires pour traverser les déserts soudanais durant plusieurs semaines. Beaucoup meurent en route du stress provoqué par les manipulations, d’une alimentation insuffisante ou inadaptée, de maladies contagieuses transmises par les bêtes côtoyées ou régnant rencontrées dans les régions parcourues. Les traversées maritimes sont éprouvantes. En 1675, les bêtes, rassemblées par un émissaire de Louis XIV, passent cinquante jours sur le pont, à découvert, par gros temps, d’Alexandrie à Marseille. En général, la plupart sont enfermées dans d’étroites cages en bois qui permettent de tasser ce « matériel emballé », comme l’écrit l’administration du zoo de Lyon en 1934. Les animaux ne peuvent guère bouger entre les parois s’ils sont seuls et doivent supporter une promiscuité souvent agressive s’ils sont plusieurs ; ils sont stressés par ces conditions, sans cesse ballotés, vite épuisés par le mal de mer et des les blessures, affaiblis par la difficulté à bien s’alimenter, et une partie d’entre eux succombe. Les autres commencent à s’acclimater et à refaire leurs forces lors de la quarantaine imposée dans les ports européens. Toutefois, le transport terrestre jusqu’aux zoos est tout aussi long et périlleux avant l’apparition du chemin de fer, et ces bêtes, souvent inconnues des Européens, sont manipulées, déplacées et alimentées de manière improvisée.

La mortalité est énorme. Au xxe siècle, des capteurs et marchands l’ont estimée à 50 % pour les transports et à dix morts, en tout, pour un animal visible au zoo ; cependant, c’est souvent plus : vingt et un gorilles de l’Est adultes sont abattus en 1948-1949 pour capturer douze jeunes, dont neuf décèdent au Congo belge et deux lors du voyage, un seul arrivant au zoo. Un rescapé pour trente-deux morts ! Tout laisse penser que cette mortalité était plus forte auparavant, lorsque les connaissances étaient plus faibles, les moyens plus réduits, les voyages plus longs. En 1715, le consul français au Caire constate que les quatorze autruches envoyées à Malte sont mortes faute de soins, que les quatre-vingts poules bleues rassemblées ont été englouties lors d’un naufrage sur le Nil, que la plupart des bêtes achetées à Alexandrie ont péri durant la traversée. À l’inverse, la rapidité des voyages aériens, à partir des années 1950, réduit les décès, mais sans les supprimer ; ils oscillent entre 10 et 50 % pour certains singes dans les décennies 1980-1990. De même, l’interdiction de capturer dans la nature, imposée à partir des années 1970 pour une partie des espèces afin de limiter ces (gas)pillages, réduit évidemment la mortalité, mais nombre de zoos occidentaux se ravitaillent auprès de confrères du Sud, moins surveillés, qui puisent clandestinement dans la faune, tandis que beaucoup d’espèces de mammifères, d’oiseaux, de reptiles ne se reproduisent (encore ?) pas ou peu dans les zoos, et leur prélèvement continue.

Passantes

Une fois arrivées, les belles captives se transforment souvent en passantes. Si elles ont été importées pour des marchands, elles sont d’abord entassées dans des entrepôts, fréquemment ouverts au public jusqu’au milieu du xxe siècle, puis sont expédiées, au gré des ventes, vers tel ou tel zoo, cirque, ménagerie ambulante. Les autres, emmenées directement dans les zoos, ne restent pas longtemps lorsque ces établissements servent, eux aussi, de centres de redistribution, comme à Anvers aux xixe-xxe siècles ou à Genève dans l’entre-deux-guerres. Ponctuellement mais fréquemment, les bêtes des autres zoos sont vendues, tel le célèbre Jumbo, un immense éléphant  que le zoo endetté de Regents’ Park à Londres cède à un cirque américain en 1882, ou troquées entre établissements pour compléter leurs collections. Ces échanges sont de plus en plus nombreux  depuis les années 1980-1990, avec la mise en place de programmes de conservation et d’élevage qui imposent la circulation des animaux entre les sites adhérents pour diversifier les reproductions, limiter les consanguinités et les dérives génétiques. Au xxe siècle, ces brassages contrarient des visiteurs de plus en plus désireux d’établir des liens avec certaines bêtes, ce qui cause des plaintes, et même la faillite du zoo de Genève.

Passantes, les belles captives le sont encore plus avec leur forte mortalité dans les zoos. Beaucoup meurent très vite de l’affaiblissement provoqué par le voyage, de maladies contractées ici ou là et surtout du stress de la captivité. Bien qu’évident dès les premiers zoos des temps modernes, cela ce phénomène n’est mesurable qu’à partir du xixe siècle dans certains établissements aux registres bien tenus et… publics, sans être pires qu’ailleurs. Autour de 40 % des oiseaux et des mammifères décèdent dans le premier semestre de séjour au Jardin des plantes à Paris, en 1859 comme en 1930, et plus de 50 % à Vincennes en 1985. Les autres bêtes meurent ensuite assez rapidement en raison des médiocres conditions en vigueur jusqu’aux années 1940, avec le froid, l’humidité, le manque d’hygiène propices aux maladies. Au Jardin des plantes, les singes recensés de 1830 à 1959 ont une longévité moyenne de 18,6 mois. Longtemps, cette mortalité n’émeut guère ; savants et artistes attendent même impatiemment les décès, se précipitant aussitôt sur les dépouilles pour les mesurer, dessiner, disséquer. Depuis l’après-guerre, les animaux échappent à l’hécatombe des premiers mois vivent plus longtemps grâce aux efforts fournis en matière de soins vétérinaires, d’hygiène et d’aménagement pour contrer les critiques montantes. Cela augmente les longévités moyennes (32,4 mois pour les singes de Vincennes, 1950-1989) et permet à certains de vivre vieux tout en restant encore des exceptions. De fait, la rotation annuelle des stocks est tout de même de 17 % à Vincennes (1950-1969), 20 % à Whipsnade, dans le Bedfordshire, et à Regent’s Park (1987-1992). Sans doute les vieux rescapés sont-ils aidés par leur tempérament, comme le suggère le cas ancien de la célèbre girafe arrivée à Paris en 1827, après un long voyage à pied ou en bateau depuis le Soudan, et qui survit durant dix-huit ans au Jardin des plantes. Elle se montre calme, docile, volontaire, encline à collaborer avec les hommes et à vivre avec d’autres espèces, à la différence de deux congénères envoyées à la même époque à Londres et à Vienne, mais vite décédées.

Bêtes de scène

Entre le xvie et le xviiie siècle, une partie des belles captives sert à des parades princières et à des combats entre espèces que l’aristocratie aime organiser pour se divertir. Singes, lions, tigres, léopards, éléphants, rhinocéros sont incités à se battre entre eux ou contre des animaux européens, en étant confrontés dans un espace réduit, voire affamés pendant plusieurs jours. Ils en viennent à s’étriper… s’ils ne refusent pas d’en découdre, ce qui est fréquent parce qu’ils ne se rencontrent guère et ne se battent pas dans la nature. Ils restent alors dans un coin ou s’enfuient, s’ils le peuvent, comme cet éléphant mis en présence d’un rhinocéros à Lisbonne en 1517.

Ces combats sont abandonnés par l’aristocratie des Lumières, laissés au peuple qui s’en délecte dans les foires jusqu’au milieu du xixe siècle. C’est là, ainsi que dans les nouveaux cirques et ménageries ambulantes, que les bêtes sont initiées au domptage et au dressage au début du xixe siècle. Celles des zoos sont amenées à faire de même, surtout à partir des années 1870, pour résister à cette la concurrence ainsi créée. À coups de fers rougis au feu puis grâce à un domptage « en douceur », usant du fouet et de récompenses, adopté à la fin du xixe siècle, des fauves apprennent à se tenir immobiles, à garder la gueule ouverte, à faire des figures et des mouvements convenus. Des chimpanzés vêtus à l’européenne, mangeant à table, sont dressés à… singer les hommes. Des éléphants, des dromadaires, ou des zèbres… sont utilisés pour porter ou tirer des visiteurs. Fauves et reptiles sont souvent nourris devant un public fasciné par leur voracité, surtout lorsqu’ils ingurgitent des bêtes vivantes. Cette publicité des repas est délaissée au début du xxe siècle, pour éviter le voyeurisme et le sadisme, et les autres spectacles sont abandonnés au milieu de ce même siècle pour différencier les zoos des cirques, désormais décriés pour ces usages. Depuis, seuls les dauphins poursuivent les exhibitions dans les nouveaux delphinariums, mangeant et virevoltant en public.

Ces rôles de tueur et de clown n’ont jamais pris le pas sur celui d’« ornement[1] », prioritaire entre le xvie siècle et le premier tiers du xxe siècle. Pour être à tout moment disponibles aux regards – mais aussi parce que les hommes n’ont guère plus pour eux –, les bêtes sont parquées dans d’étroits enclos et de petites cages qui les empêchent de courir, sauter, creuser, voire bouger à leur aise, comme ces oiseaux ne pouvant déployer leurs ailes au Jardin des plantes, et qui les coupent de tout lien avec leur milieu naturel, tel ce castor enfermé des années durant à Versailles au xviie siècle, sans pouvoir aller dans l’eau. D’abord laissées sur des sols en terre ou en bois malaisés à nettoyer, et pourvoyeurs de microbes, ces bêtes sont installées au xxe siècle sur du béton ou du carrelage qui gagne aussi les murs, plus hygiéniques ; mais ces matériaux sont aseptisés et provoquent même des déformations osseuses. Souvent, les cages sont alignées les unes à côté des autres, ce qui donne aux zoos des allures de musée des beaux-arts où les visiteurs contemplent et où les artistes copient ces tableau, et qui fait vivre les bêtes dans une proximité d’odeurs, de bruits et de cris qui intéressent les unes, stressent les autres. Dans la seconde moitié du xixe siècle sont multipliées les cages à ciel ouvert, entourées de barreaux, destinées à permettre aux foules toujours plus nombreuses de voir de tous côtés, mais exposent les bêtes aux courants d’air et aux sensations d’encerclement. Comme l’avoue en 1861 le directeur de celui de Marseille, les zoos ne sont pas faits pour les animaux mais pour les hommes, tels les ces artistes qui multiplient les portraits en omettant les barreaux pourtant omniprésents parce qu’ils regardent des spécimens, et non des êtres vivants.

Cette approche étant de plus en plus critiquée à partir de la fin du xixe siècle, les belles captives sont peu à peu promues au rang d’ambassadrices d’une faune à protéger. Elles sont logées dans des enclos de plus en plus grands, au fur et à mesure de la découverte de leurs besoins (et de l’accroissement des moyens financiers), de plus en plus végétalisés (pelouse, arbres, plantes) pour recréer un peu de milieu naturel, avec des fossés puis des vitres à la place des barreaux ; elles vivent peu à peu en groupes pour permettre une sociabilité qui passionne de plus en plus les visiteurs. Mais cet intérêt croissant fait aussi comprendre que les nouvelles superficies un temps jugées extraordinaires restent souvent insuffisantes, que l’environnement demeure souvent factice, avec des plages, des rochers, voire des troncs d’arbres… en béton et sans rapport avec les milieux originels, que les prairies de jour ne suppriment pas les étroites cages de nuit ou d’hiver. Beaucoup de bêtes connaissent même une dégradation de leurs conditions de vie dans les décénnies 1960-1970, avec la multiplication de zoos privés, montés à l’étroit, à peu de frais. Depuis, elles subissent de fortes différences entre les nouveaux parcs animaliers, surtout les plus naturalisés, comme celui d’Arnhem aux Pays-Bas, et les petits zoos grillagés, voire fossilisés comme le celui du Jardin des plantes à Paris.

Prisonnières

Ainsi mises à la disposition des regards humains, les belles captives subissent une inactivité confinée qui rejaillit sur l’état de beaucoup d’entre elles, un aspect étudié à partir des années 1960 avec l’intérêt croissant pour l’éthologie et la critique montante des zoos. Des animaux souffrent des maladies carcérales – ulcères, affections cutanées, respiratoires, psychosomatiques… –, s’adonnent aux mouvements stéréotypés – oscillations, trajets répétés, bonds incessants… –, dont on a mesuré qu’ils occupaient plus des deux tiers du temps des ours et des primates au zoo de Stuttgart du au début des années 1990, absorbent leurs déjections ou les peintures des grilles et des murs sans cesse léchés, s’automutilent. Des animaux souffrent de dépression et dépérissent, alimentant ainsi la forte mortalité en zoo, évoquée plus haut, comme ce lion à qui l’on offre en vain, à Versailles au xviie siècle, des agneaux écorchés vifs pour lui redonner le goût de vivre, ou cette lionne qui ne peut se faire au milieu ombragé du parc de Lyon en 1927[2]. Des bêtes compensent aussi par une suractivité sexuelle, si elles sont logées à plusieurs, d’où une forte natalité parmi les espèces arrivant à se reproduire dans ces conditions artificielles ; ainsi, les lions se multiplient dès les xvie et xviie siècles, tout en étant dans des loges exiguës et malsaines qui provoquent une forte mortalité.

La prise en compte de ces effets, dans la seconde moitié du xxe siècle, a incité les zoos à enrichir les vies captives. De plus en plus installés en groupes, les animaux peuvent constituer des sociabilités, avec des querelles, des réconciliations, des stratégies… qui occupent leur temps. Ils ont aussi de plus en plus la possibilité de s’activer, physiquement et intellectuellement, avec des jeux disposés dans les enclos ou en cherchant leur nourriture cachée à dessein çà et là, mais avec la limite, assez vite atteinte, d’une habitude des lieux et des objets, qui fait retomber l’intérêt. Une autre forme de compensation, présente dès les origines des zoos, réside dans les relations aux autres : avec les animaux voisins, écoutés, surveillés, si cela ne les stresse pas, voire avec les espèces installées dans le même enclos, une situation en développement depuis la fin du xxe siècle ; avec les gardiens, lors des soins et des repas, ou avec le public dont l’arrivée peut stimuler l’attention et le départ replonger dans l’atonie. À ce propos, bêtes et hommes ont mis en place une relation de mendicité – dons d’aliments, occupant les uns, amusant les autres, voire vice versa ! – qui a atteint son apogée entre 1850 et 1960, puis a été réduite pour éviter les indigestions fatales et répondre au souci nouveau de préserver l’image sauvage des bêtes afin de donner aux zoos un statut de refuge. Cependant, les relations avec les hommes sont loin d’être toujours attrayantes ; elles ont longtemps été violentes, avec les combats imposés, les dressages forcés, les coups de bâton et les jets de pierre du public massé autour des cages, une pratique qui ne s’efface que dans la première moitié du xxe siècle ; elles sont encore synonymes de stress pour les espèces ou les individus craintifs.

Longtemps occultée ou minorée, cette condition complexe suscite maintenant de l’intérêt, des études, des interrogations sociales et des débats car les animaux nous importent plus qu’autrefois. Ces interrogations ont de nouveau été annoncées, suggérées, suscitées, symbolisées par des artistes contemporains s’intéressant aux zoos et à leurs habitants. Gilles Aillaud, peintre, ou Candida Höfer, photographe, ont montré des bêtes isolées dans des décors de béton, se confondant avec eux, voire disparaissant presque en eux. Ils posent la question de leur nature et de leur sort, nous rappellent que ces belles sont avant tout des captives et que leur histoire est aussi importante, l’Histoire ne devant pas s’intéresser qu’aux humains mais aussi aux non-humains, aux autres vivants.

 

Bibliographie :

Éric Baratay, Élisabeth Hardouin-Fugier, Zoos. Histoire des jardins zoologiques en Occident (XVIe-XXe siècle), Paris, La Découverte, 1998.

Violette Pouillard, Histoire des zoos par les animaux. Impérialisme, contrôle, conservation, Seyssel, Champ-Vallon, 2019.

[1]          Lettre du directeur du zoo au maire de Lyon, 5 décembre 1938, Archives municipales de Lyon, 963 WP 37.

[2]          Chloé Raymond, Le Lion à Lyon, 1807-1972, mémoire de master, université Lyon 3, 2011.

Publié le 13 décembre 2022